Les poubelles de votre immeuble sont-elles de vraies poubelles de tri sélectif ?

Le tri sélectif contribue à la préservation de l’écosystème et permet de réduire considérablement la masse de déchets dans le monde. Pour parvenir à ces résultats, il convient de s’assurer que les ordures ont bien été acheminées dans un centre de tri. Pour ce faire, commencez par bien trier vos déchets. Vérifiez si les poubelles de votre immeuble conviennent pour effectuer un tri sélectif.

Y a-t-il du polystyrène parmi vos déchets ?

Ce type de déchet provoque la confusion chez les individus. Même les entreprises peuvent se tromper en plaçant le polystyrène dans la mauvaise poubelle. Vous pensez peut-être qu’il s’agit d’une matière recyclable, ce qui n’est pas le cas. L’assimilation de cette matière parmi les recyclables est une erreur fréquente qui se produit aussi bien au sein des foyers que chez les éboueurs. Le polystyrène doit être brûlé tout comme les déchets ménagers. De ce fait, il ne doit pas se retrouver dans le même bac que les matières recyclables comme le verre ou les papiers. Vérifiez s’il n’y en a pas dans vos poubelles de tri sélectif, car sa présence dans la nature nuit à l’écosystème.

Vos poubelles ne sont pas considérées comme des bacs de tri sélectif si le polystyrène figure dans celle qui contient les matières recyclables.

Des collectes organisées par le Sytcom

Le ramassage des poubelles s’effectue en fonction de l’organisation instaurée par chaque collectivité. Pour le Sytcom par exemple, cette action s’effectue quotidiennement dans tout le centre de la ville parisienne. 135 camions par semaine, soient 23 par jour, circulent à travers les rues pour collecter les déchets tout en prenant soin de les séparer selon leurs catégories. Ensuite, les ordures sont acheminées dans un hangar où est disposée une chaîne de tri.

Dans la cabine de pré-tri, les agents jettent les déchets non recyclables susceptibles de gêner la récupération de ceux qui le sont. Certaines ordures, comme les restes d’appareils électroménagers, sont envoyées dans une autre cabine de recyclage. Le Sytcom utilise des cribles balistiques, une machine de tri optique ainsi qu’un séparateur magnétique pour séparer les matières. La taille, le poids et la forme des déchets sont évalués par l’un des cribles, tandis que les déchets creux sont pris en charge par l’autre.

Du tri sélectif jusqu’aux agents du Sytcom

 

Les machines ne suffisent pas toujours pour dissocier les matières recyclables des non recyclables. Le Sytcom emploie plusieurs agents pour bien finir le travail. Par exemple, il leur revient de détecter les papiers gras de ceux qui sont propres. En effet, il arrive souvent que les gens se trompent sur la distinction de ces déchets. Les papiers et cartons sales ne sont pas du tout recyclables, tandis que ceux qui sont propres le sont. Chaque agent se voit attribuer une matière spécifique à trier. Si l’un d’entre eux est chargé du tri des éléments en verre par exemple, un autre peut être affecté à la détection des boîtes en plastique ou en aluminium.

Malgré le travail méticuleux entrepris par le Sytcom, l’erreur est quand même envisageable à 2 ou 3 % des déchets triés. Néanmoins, la majorité des déchets sont triés convenablement, permettant alors à la collectivité de réduire sa quantité d’ordures. Des centres de retraitement prennent en charge le recyclage des matières triées.

Les différentes poubelles de votre immeuble

En principe, les poubelles ménagères doivent être au nombre de quatre. Vous mettez les emballages, les cartons, les magazines et les papiers dans la première poubelle. Dans la seconde, jetez vos vieilles bouteilles en verre ainsi que les bocaux inutiles. La troisième poubelle sert généralement à jeter les ordures alimentaires. Quant à la quatrième, elle est dédiée aux emballages, cartons et papiers sales. Si votre immeuble ne dispose pas de ces quatre poubelles, parlez-en au responsable afin qu’il puisse prendre les dispositions nécessaires pour en acheter. Protection de l’environnement oblige !

Photos : Manutan.fr ; la-croix.com